Pragmawork est labélisé eTIC print
Articles - Pragmawork: création de site web / maintenance IT
Comme pour de nombreuses professions intellectuelles, l’accès à la profession est libre dans le secteur des services informatiques : n’importe qui peut ainsi proposer ses services aux responsables de sites Internet en matière notamment de référencement sur les moteurs de recherche.

Côté positif, le client a l’embarras du choix de son sous-traitant: au moins une quarantaine de sociétés sont identifiées comme actives en Belgique en ce domaine. Côté négatif, la qualité du service apparaît de niveau très inégal, et les offres sont très difficiles à comparer, même sur base d’un cahier des charges précis.

Les mauvaises expériences ne sont pas rares. Parfois même, le conseiller joue à l’apprenti-sorcier en essayant de "booster" abusivement le référencement d’un site Internet sur des moteurs de recherche à un tel point que ceux-ci sanctionnent sévèrement le site en supprimant toute référence vers celui-ci (black-listage). De telles pratiques, qui ne sont pas répréhensibles aux yeux de la loi belge, mais non admises par les moteurs de recherches, peuvent donc engendrer des conséquences radicalement contraires aux objectifs fixés. Or, des sociétés les emploient parfois par facilité ou compte tenu de la pression concurrentielle sur les prix, souvent sans avertir le client du risque.

Plusieurs sociétés se sont réunies pour tenter d’éviter que ces mauvaises expériences, heureusement pour l’instant marginales, se multiplient et discréditent in fine l’ensemble de la profession.

Déjà signataires de la charte eTIC portant sur une bonne communication entre les fournisseurs et leurs clients, ces sociétés spécialisées ont souhaité s’engager plus loin en matière de bonnes pratiques professionnelles.

Lors de plusieurs groupes de travail, elles ont consensuellement identifié une dizaine de pratiques qui doivent être bannies.

Ainsi, il a été convenu que, sous le plan déontologique, le fournisseur s’interdise :
  • d’employer des pratiques portant atteinte aux droits de la personne ou de la propriété intellectuelle, ou nuisant au référencement de concurrents ;
  • de promettre (garantir) des résultats de positionnement limités à une requête et un moteur, et plus généralement de promettre des résultats qui ne pourront être tenus ou vérifiés par le client. Il s’engagera à mettre en œuvre une obligation de moyens ;
  • tout écart par rapport aux conditions générales d’utilisation des moteurs de recherche ciblés. Il s’interdira entre autres d’effectuer des soumissions automatiques de pages ainsi que toutes les pratiques décrétées comme « spamdexing » par les moteurs de recherche (voir par exemple http://www.google.com/webmasters/guidelines.html) ;
  • d’afficher un contenu qui ne soit pas exactement identique pour le robot ET pour le surfeur (celui-ci ne peut être trompé sur la pertinence des résultats de recherche obtenus) ;
  • de polluer indûment la base de données des moteurs (par exemple : via des pages doublons, des pages affichant un contenu différent aux surfeurs ou le redirigeant vers une autre page, des pages créées à la volée sans intelligence, etc.) ;
  • d’optimiser un site sur un nom de domaine qui n’appartient pas au client (à moins que celui-ci ne le lui demande expressément) ;
  • de mettre en place des liens vers son site depuis le site du client, de façon visible ou invisible (sauf si cela est stipulé clairement dans le contrat signé entre les deux parties) ;
  • de placer de la publicité contextuelle en faisant croire que l’affichage de celle-ci est le résultat de ses prestations de référencement naturel ;
  • de ne pas céder à ses clients les droits de propriété intellectuelle relatifs aux prestations de référencement ;
  • de s’exonérer de sa responsabilité envers le client au motif d’un recours éventuel à la sous-traitance.


Les entreprises ont aussi établi un ensemble de points que le fournisseur et le client doivent aborder clairement dès l’établissement de l’offre afin d’éviter des déconvenues.

Ces différents éléments ont été réunis dans une charte déontologique annexe à la charte « eTIC », qui peut être signée par toute entreprise effectuant des missions de référencement.

Pragmawork est labélisé eTIC sous le numéro 312

Pour en savoir plus : Secrétariat du Label eTIC : Damien JACOB Tel : 081/77.80.80 This e-mail address is being protected from spambots, you need JavaScript enabled to view it

Site web:http://www.labeletic.be